Editorial

Le 16-jan-2005

A la vôtre!

 

En se rapprochant de Bordeaux, le bord de la nationale 10 est jonchée de bouteilles en plastique plus ou moins remplies d'un liquide orangé. Et kécécé?

 

Des bouteilles de jus de pomme tombées d'un chargement?

Du whisky de contrebande abandonné en catastrophe à l'approche des points de contrôle de la douane volante?

Un dépôt sauvage de cocktails Molotov installé par Al Qaïda?

 

Rien de tout cela... Ce sont les urines des routiers trop pressés pour s'arrêter vaquer à leurs besoins naturels dans ces lieux appelés Toilettes. Affligeant.

 

Aussi je propose d'adopter immédiatement des mesures pour distinguer parmi les chauffeurs routiers ceux qui sont effectivement des professionnels de la route et ... les autres.

• La pose de distributeurs de médailles dans les lieux d'aisance des aires de repos: on tire la chasse d'eau , et toc, on reçoit une médaille

• La surtaxation des bouteilles de jus fruit

 

Quelques mois de grève plus tard, ni l'une ni l'autre de mes excellentes propositions n'ayant recueilli l'adhésion des routiers, les hommes du marketing des fabricants de boissons sortiront la version "pot de chambre" pour les emballages de jus d'orange, complété par le slogan publicitaire "viens boire un pot dans ma cabine". Je sais qu'il y des routiers parmi les membres du Club, certains sont même venus avec leurs enfants à la CCC pour partager leur passion de l'automobile, et je ne peux pas imaginer une seconde qu'ils fassent partie de ceux qui balisent la route avec leurs urines. De plus, de tels agissements souillent l'image de toute une profession qui a certainement besoin d'être soutenue par le grand public.

 

Bonne quinzaine à tous

Editoriaux archivés et droit de réponse


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