Editorial

Le 19-sept-2004

Ni anges ni démons 

Ouvrir le débat sur nos petites arsouilles, c’est un peu comme ouvrir la boîte (en fait l’amphore) de Pandore. Quant à chercher à faire l’unanimité sur ce sujet … autant essayer de remplir le tonneau des Danaïdes, avec les flots d’arguments avancés par les uns et les autres !

Pour détendre un peu ce débat, je crois qu’il faut d’emblée partir de l’hypothèse qu’il ne peut pas exister d’antagonismes entre de possibles groupes de faucons et de colombes. Car il est dans la nature humaine même d’être ange et démon à la fois, de sorte que le débat se déroule en chacun de nous.

Appliqué à la chose automobile, le débat ouvert sur le thème de la passion et de la raison devient quasi institutionnel, puisque dès la conduite accompagnée, les instructeurs posent aux impétrants la question piège : « Pour vous, la conduite, c’est un plaisir ou une contrainte ? ». S’agissant d’un club d’amateurs de Calibra, je prends très peu de risques en pariant que pour la plupart, les membres du CC conduisent plutôt par plaisir (pour venir aux CCC par exemple), tout en admettant le caractère purement utilitaire de l’essentiel de leurs déplacements.

Mais notre propre passion est pondérée par le nombre et l’intensité de nos expériences personnelles. Positives ou négatives, elles appartiennent à notre histoire, une histoire qu’on aime bien raconter, dans la caisse de résonance que constitue un auditoire d'autant plus réceptif que les superlatifs et le sensationnel abondent. Or mon expérience personnelle me dit que ces histoires de Chevalerie de la route peuvent rapidement tourner à des récits de Samouraï Kamikaze…

Mon mot d'ordre sera donc: faites vous plaisir, roulez et revenez entiers!

Bonne quinzaine à tous,

Editoriaux archivés et droit de réponse


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